Merci pour votre compréhension et votre fidélité !!!
dimanche 20 février 2011
lundi 31 janvier 2011
Papa a un ouvrage à faire en prison !
« Papa a un ouvrage à faire en prison ! »
Un jeune père, nouvellement incarcéré, fait une promesse à son fils, celle de réfléchir à ses erreurs. Aussi, il lui enseigne la transparence et l'idée que les mauvaises actions ont des impacts négatifs.
Faire du temps, faire du sens...
vendredi 28 janvier 2011
Performance et failles
Après avoir débuté une entrevue d'expertise, je me surprends parfois à revérifier la nature des condamnations du client. S'agit-il d'une erreur de dossier ? Comment un individu aussi intelligent a t-il pu se mettre ainsi dans le pétrin ?
Toujours surprenant de constater de tels écarts de fonctionnement entre les différentes sphères de la vie. Sur-fonctionner, sous-fonctionner... Exemple : sexualité problématique voire déviante chez un haut-fonctionnaire/chef d'entreprise.
mercredi 26 janvier 2011
Le suicide n'est pas une option
On ne sera jamais trop en avance pour prévenir le suicide !
Les détenus qui ont tenté un jour de se suicider, et qui ont été sauvés in-extremis par un tiers, s'accordent à dire que ce geste répondait d'abord et avant tout à un besoin d'arrêter de souffrir. Ils n'avaient pas de volonté réelle d'en finir avec la vie. Dans leur coeur et leur esprit, ils se trouvaient pris dans une sorte d'entonnoir (resserrement des perceptions). D'où toute l'importance de parler à quelqu'un qui aide à faire prendre un petit pas de recul, lequel fera toute une différence.
Les détenus qui ont tenté un jour de se suicider, et qui ont été sauvés in-extremis par un tiers, s'accordent à dire que ce geste répondait d'abord et avant tout à un besoin d'arrêter de souffrir. Ils n'avaient pas de volonté réelle d'en finir avec la vie. Dans leur coeur et leur esprit, ils se trouvaient pris dans une sorte d'entonnoir (resserrement des perceptions). D'où toute l'importance de parler à quelqu'un qui aide à faire prendre un petit pas de recul, lequel fera toute une différence.
Ne jamais perdre de vue que tout mauvais passage dans la vie passe. Exactement comme son nom l'indique.
dimanche 23 janvier 2011
Les racines de ma rage.
La haine à l'égard de mon beau-père, puis envers la société toute entière, s'est cristallisée à l'instant même où, pour me faire souffrir, il a tué mon chien d'un coup de fusil. J'étais là, aux toutes premières loges et ce chien était toute ma vie. J'avais neuf ans.
jeudi 20 janvier 2011
Changer le regard
Nous pouvons contribuer à changer un peu le regard de la population générale sur la criminalité. Les impacts "du peu" peuvent être parfois étonnants.
Mon agresseur ? Je l'aimais.
Je pense à cet enfant qui affectionnait son abuseur car il était le seul de la maison à le protéger des coups violents. Comment cet enfant va t-il évoluer ? Sa vie adulte en sera t-elle impactée ? C’est à craindre. Et pas seulement au niveau de sa sexualité. C’est toute la sphère relationnelle qui risque d’être également perturbée. Ça fait beaucoup de souffrance, trop !
mercredi 19 janvier 2011
Que fait le criminel de/avec ses traumatismes ?
Les traumatismes de l’enfance ? Arrive un temps où on est entièrement responsable de ce qu’on en fait !
Certes, ça n’aurait jamais du arriver ! C’est injuste, grave, presque pas humain..
Et ce que tu fais subir aux autres maintenant, c’est comment ? Juste, anodin, humain ?
Responsabiliser le criminel mais pas n’importe comment ! En passant par son propre vécu de souffrance, par sa singularité.
Si la vie était juste, depuis le temps, ça se saurait, non ? Si l’existence est un chemin, ce n’est peut-être pas pour rien ?
lundi 17 janvier 2011
Pourquoi commettent-ils des crimes ?
« Le « je » s'efforce automatiquement de s'orienter vers le mieux, le bien, vers ce qui écarte au maximum le pénible et la souffrance. S'il s'oriente vers ce qui nous apparaît comme une régression, ne nous bornons pas à dire que cet homme se laisse aller ou qu'il devient mauvais : disons-nous que c'est là son meilleur équilibre et que, justement, c'est pour cela que c'est grave (...) à travers cette vision, nous devons bien nous mettre en tête, si répréhensible que soit ce qu'il a fait, le criminel n'a pas pu s'empêcher, à ce moment-là, de faire ce qui lui paraissait le mieux (...) il est essentiel de se débarrasser momentanément de tout schéma préconçu, de toute tendance à résoudre le cas en portant un diagnostic ou en rangeant le sujet dans une catégorie (...) l'examinateur doit posséder le sens humain, la curiosité respectueuse de tout ce qui à trait à l'âme et au comportement humain, doit posséder une vaste culture affective et morale (...) tout cela n'empêche pas qu'il faille adopter une attitude clinique stricte.
De Greeff, Introduction à la criminologie (1946). Bruxelles : éditions Vandenplas
vendredi 14 janvier 2011
Idée farfelue ou sensée ?
Cette année, vous ne payez pas d’impôts. En contre-partie vous aidez une personne à s'en sortir.
À la fin de l'année, on fait le point. Qu'en pensez-vous ?
À la fin de l'année, on fait le point. Qu'en pensez-vous ?
jeudi 13 janvier 2011
Évaluation du risque de récidive. Qu'est ce qu'une échelle actuarielle ?
État d'esprit de ces outils...
Constat : Quand les psychologues cherchent à prédire un risque de récidive, ils se trompent comme les autres !
Constat : Quand les psychologues cherchent à prédire un risque de récidive, ils se trompent comme les autres !
Au travers du temps, des recherches ont donc été déployées.
Ces recherches ont permis de faire ressortir ce qu’on appelle « des facteurs de risque », c’est à dire des aspects, qui, lorsqu’ils sont présents dans la vie du sujet, ne représentent pas une bonne nouvelle.
Exemple : problématique de drogue. On s’entend pour dire que ça n'aide pas dans la vie.
Exemple : problématique de drogue. On s’entend pour dire que ça n'aide pas dans la vie.
Quant aux « facteurs protecteurs », ce sont des éléments qui, lorsqu’ils sont présents chez le sujet, s'avèrent des aspects encourageants. Illustration : monsieur mène une vie conjugale relativement stable. Il est donc capable de durer dans une relation de qualité.
On effectue un survol des facteurs qui concernent la personne évaluée pour définir une tranche de risque de récidive (faible, modérée, élevée).
Cela signifie simplement et seulement que les gens qui présentaient un profil similaire ont récidivé dans tel pourcentage. Rien de plus. Personne ne peut prédire de manière précise un risque de récidive individuel. Il se peut très bien que la personne évaluée ressorte avec un risque faible mais qu’elle récidive et vice-versa - Mais vous comprendrez qu’on parle ici de tendances.
Généralement, les personnes évaluées comprennent leurs résultats et sont d’accord avec le fait que, par exemple, il serait bon qu’elles diminuent leur dépendance aux drogues, etc.
Parallèlement et s'il y a lieu, il est attendu que le clinicien nuance ses résultats. Exemple : Éric présente un problème important de violence. Si on le confronte un peu, il risque d’exploser car cela le ramène à une phase traumatique de son enfance au sein de laquelle il était dénigré. Bref...
Selon les résultats aux échelles, Éric arrive à un risque de récidive élevé.
Mais le clinicien décèle des éléments nouveaux qui pourraient bien faire une différence mais qui ne sont pas pris en compte par les échelles.
En effet, et pour la première fois, il se sent amoureux d’une femme équilibrée qu'il a peur de perdre. Et, lors de ses dernières frasques, il a frôlé la mort (plusieurs jours de coma). Cela le fait réfléchir. Il en parle beaucoup durant l’entrevue en des termes authentiques, vrais.
Le clinicien fera valoir ces points qui peuvent peser lourd. Il est probable qu’il ne se retrouve plus jamais derrière les barreaux car, désormais, c'est plus pareil.
En effet, et pour la première fois, il se sent amoureux d’une femme équilibrée qu'il a peur de perdre. Et, lors de ses dernières frasques, il a frôlé la mort (plusieurs jours de coma). Cela le fait réfléchir. Il en parle beaucoup durant l’entrevue en des termes authentiques, vrais.
Le clinicien fera valoir ces points qui peuvent peser lourd. Il est probable qu’il ne se retrouve plus jamais derrière les barreaux car, désormais, c'est plus pareil.
Les échelles font peur (...) mais elles aident le psychologue à y voir plus clair et à moins se laisser embarquer par sa subjectivité. Le jugement clinique demeure indispensable !
mardi 11 janvier 2011
Le paradoxe du crime organisé ?
Le crime organisé est essentiellement composé de personnes issues du même pays, celui de la souffrance. Celui où humiliation, honte, rejet, sentiment d’infériorité/ d’être à part, sentiment d’injustice et misère matérielle se transforment en désir de revanche, de vengeance et de toute-puissance.
Or le crime organisé trouve ses principales sources de revenus au sein même de la souffrance. Par la vente de drogue à ceux qui souffrent, via le commerce du sexe avec des prostituées démunies, etc.
Autant dire que, dans cette quête d’argent et de pouvoir, ces criminels ne pourront JAMAIS PROFONDÉMENT se réparer, psychologiquement parlant. Leur quête serait-elle perdue d’avance ?
Alors, devez-vous vous demander, comment fermer les portes de cette usine à souffrance ? Où se trouvent les clés ?
Chez chacun d’entre-nous. En expliquant à nos enfants que cet élève qui arrive à l’école avec des habits moches et qui a de mauvaises notes doit souffrir, et qu’il est probablement le plus courageux de la classe. Car il vient quand même à l’école alors que dans sa tête et son coeur, il a sûrement envie d’être très loin, dans un espace où il est le plus fort de tous. Est-ce si compliqué que cela ? Alors, on l’invite quand cet enfant à la maison ?
S'il vous plaît, n'oubliez pas de nous raconter comment s'est passée cette invitation à la maison. Et merci d'être acteur et actrice de la prévention de la criminalité !
vendredi 7 janvier 2011
Dans une autre vie ?
Souffrance psychique, drogue et crime se côtoient de si près que je me demande s’ils ne se sont pas déjà connus dans une ancienne vie...
jeudi 6 janvier 2011
Blessure subie et souffrance engendrée
Si on cherche à comprendre pourquoi un individu a fait du mal à autrui, on arrive toujours à une partie blessée. Cela ne justifie en rien l’acte commis mais peut aider à comprendre. Sans reconnaissance de cette partie blessée, je me demande bien comment cette personne pourra se connecter au mal qu’elle a fait. Soyons logique !
mercredi 5 janvier 2011
Quand la rue est imprégnée en nous !
Une annonce radio d'un centre d'hébergement, la Mission Old Brewery, me reste en tête :
"Il faut sortir la rue des itinérants "
"Il faut sortir la rue des itinérants "
Issu d'un viol
Je pense à cet individu qui se sait le fruit d’un viol et qui est envahi par le dégoût. Cet individu est physiquement beau. Cette beauté doit forcément signifier quelque chose. Peut-être que du sordide, il peut ressortir du beau extérieur. Alors et maintenant, comment faire entrer ce beau à l’intérieur de lui ?
lundi 3 janvier 2011
De Dan Bigras, auteur-compositeur-interprète
" Il est plus facile de préjuger que de se laisser toucher" Tiré de la préface du livre : La rue. Un chemin tracé d'avance ? Publié aux éditions Hurtubise.
Dan Bigras, artiste québécois et porte parole du Refuge des jeunes de Montréal.
Dan Bigras, artiste québécois et porte parole du Refuge des jeunes de Montréal.
dimanche 2 janvier 2011
Regret et remords du criminel
La prise de conscience du mal qu’a fait un criminel est délicate. On ne peut tolérer une absence de conscience tout comme une conscientisation trop forte peut conduire à la mort. Le dosage..
samedi 1 janvier 2011
Nouvelle année ?
En 2011, la prévention de la criminalité se fera avec la société en entier ou ne se fera pas ! C’est peut-être pour cela que ça traîne depuis des lustres. Chacun d’entre nous a sa contribution à faire.
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